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Représentation de la formation : N°79402325010 "Amélioration de la prise en charge de la Douleur Aigüe - Audit clinique (EPP 5h)

N°79402325010 "Amélioration de la prise en charge de la Douleur Aigüe - Audit clinique (EPP 5h)

Formation à distance
Durée : 5 heures (70 jours)
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Formation créée le 02/02/2022. Dernière mise à jour le 02/02/2023.

Version du programme : 1

Programme de la formation

CONTEXTE : L'Organisation Mondiale de la Santé, pour l’étude de la douleur (IASP) définit la douleur comme « une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable associée à une lésion tissulaire réelle ou potentielle ou décrite dans ces termes ». La notion de douleur est un sujet de philosophie, discuté en Grèce antique au Ve siècle avant notre ère par Socrate dans un dialogue présenté par Platon dans Gorgias. En 410 avant notre ère Hippocrate, considéré comme le père fondateur de la médecine, place bien le soulagement des souffrances au cœur du rôle médical : « Le premier principe de la médecine est de guérir quelquefois, de soulager souvent et de consoler toujours. ». Depuis les premiers écrits médicaux, la douleur est une permanence dans l’histoire de l’Art médical. Toutefois, la douleur est un paradigme et son traitement n’a pas toujours été une priorité. Autrefois considérée comme une épreuve nécessaire, la douleur est aujourd’hui peu tolérée, mais souvent dissimulée. On peine toujours à verbaliser ce sentiment universel. En ce début du XXIe siècle, la prise en charge de la douleur bénéficie d’un arsenal thérapeutique appuyé par un support juridique qui devrait permettre une approche optimale des patients douloureux. Dans la pratique quotidienne notamment dans les services d’urgence cette vision optimiste ne reflète pourtant pas toujours la réalité. Le docteur Frédéric Maillard du Centre National Ressources Douleur (CNRD) à l’hôpital parisien Armand Trousseau rappelle qu’il y a différents types de douleurs : celles dites « aiguës », récentes, et celles que l’on qualifie de « chroniques », c’est-à-dire évoluant depuis plus de 3 à 6 mois. Les deux types de douleur ne se traitent pas de la même façon. En ce qui concerne les douleurs aiguës, en traitant la cause et en donnant des antalgiques, on parvient généralement à traiter la douleur. La prise en charge de ces douleurs a bien progressé, notamment à l’hôpital où désormais les douleurs péri-opératoires sont bien anticipées. Cependant les douleurs provoquées par les soins sont encore difficiles à maîtriser et à soulager. La Société Française d’Étude et de Traitement de la Douleur (SFETD), dans son Livre Blanc rappelle que : « Plus de 60 % des patients admis aux urgences ont une douleur modérée à sévère et moins d’1 sur 2 reçoit un traitement antalgique à l’admission. Les douleurs du cancer restent encore insuffisamment traitées et il existe encore des réticences à utiliser les médicaments morphiniques dans ce domaine. Près de 20 % des patients opérés gardent des séquelles douloureuses après une opération chirurgicale. » Une personne sur 4 rapporte que la douleur aiguë perturbe ou détruit ses relations avec sa famille et ses amis. En outre, Les personnes souffrant de douleurs aiguës ont le sentiment que leur douleur n'est pas prise en charge de façon appropriée, la moitié de ces personnes estimant que leur médecin ne considère pas leur douleur comme un problème. La douleur constitue le premier motif de consultation dans les services d'urgences et chez le médecin généraliste. Moins de 3 % des patients douloureux bénéficient d'une prise en charge dans un des centres spécialisés, lesquels manquent cruellement de moyens. 1 patient /2 en arrêt de travail plus de 4 mois / an soit 88 millions de journées de travail impactées en France C’est dans ce contexte que l'IASP et l'EFIC militent pour que le soulagement de la douleur soit reconnu comme l'un des droits de l'Homme partout dans le monde. En France, à l’occasion de la journée mondiale contre la douleur plusieurs associations œuvrent pour sensibiliser sur le sujet par des conférences et la mise à disposition du matériel. Des assisses nationales de la douleur ont été organisées. Depuis 1998, nombre de plans agrègent des actions de lutte contre la douleur. Les rapports que la médecine entretient avec la douleur sont aujourd’hui encore traversés d’énigmes à la fois morales, philosophiques, physiologiques, voire politiques. Effectivement, la douleur peut-être un symptôme ou une maladie. L’une comme l’autre est transversale à bon nombre de prises en soin. Les professionnels de santé sont très souvent dépositaires de la plainte du patient. Ils l’écoutent, l’évaluent et la traitent en fonction de leurs champs de compétence. De plus, ils ont à cœur de mener leurs actions en collaboration avec le patient et les autres professionnels de santé. Les prises en charge coordonnées, dans le cadre du parcours de soin du patient algique, sont garantes de l’efficience des prestations. Une étude indique que les outils reconnus d’évaluation ne sont que peu utilisés et la prévention de la douleur induite ne constitue pas une pratique habituelle. Il est encore courant que les patients se plaignent de ne pas avoir été entendus, reconnus dans leurs douleurs, ou même soulagés. Cependant, force est de constater que de nombreux praticiens n’ont pas forcément les clés pour gérer toutes les douleurs présentées par leurs patients. La gestion de la douleur est une priorité pour les patients. Comme aucun examen, aucune prise de sang, aucun scanner ne permet d’identifier la douleur : la parole peut être un signal pouvant faire évoluer la prise en charge. Cette formation permettra d’améliorer la prise en charge de patients algiques.

Objectifs de la formation

  • 1 ) GÉNÉRAL : Améliorer la prise en charge de la douleur plus particulièrement de la douleur aigue.
  • OPÉRATIONNELS : Evaluer ses pratiques professionnelles (Module 1 – tour 1 audit clinique) – Réévaluation de ses pratiques et des axes d’amélioration choisis (Module 3 – Tour 2) – Sondage sur le maintien des axes d’amélioration choisis (module 4- Sondage sur le maintien des pratiques).
  • 2 ) GÉNÉRAL : Garantir la pertinence et la qualité des soins et réaffirmer la place des usagers/patients. Donner la priorité à la prévention.
  • OPÉRATIONNEL : Repérer, comparer les points forts et faibles de ses pratiques professionnelles et déterminer un ou plusieurs axes d’amélioration des pratiques (Module 2 – Analyse des pratiques) .
  • Résumé: Ce programme de DPC est composé d’une évaluation des pratiques professionnelles utilisant la méthode HAS de l’audit clinique. Ce programme débute par le premier tour d’audit et est suivi par un feedback et un temps d’analyse individuel et collectif permettant à l’apprenant de fixer un plan d’action. A l’issue de ce plan d’action choisi, l’apprenant aura 30 jours pour mettre en place le plan d’action et aura lieu ensuite le second tour d’audit qui ne pourra être réalisé qu'à partir d'un mois minimum après le Tour 1 et avant la fin de la session .

Profil des bénéficiaires

Pour qui
  • Infirmier Diplômé d'Etat (IDE)
  • Libéraux
  • Salariés en centres de santé conventionnés
  • Salariés des établissements de santé et/ou des établissements médico-sociaux
Prérequis
  • Avoir eu une dizaine de patients traités sur la douleur aigüe.
  • Disposer d'un mobile (iOS ou Android) pour réaliser l'audit clinique sur l'Application mobile ou d'un ordinateur à partir de votre navigateur.

Contenu de la formation

  • Chapitre 1 :Audit clinique (Tour 1) (120 minutes)
    • Découvrir la démarche d’amélioration continue en expérimentant l’évaluation de sa pratique professionnelle avec la méthode d’audit clinique.
    • Dossier guide Audit clinique : • Comprendre ce qu’est l’audit clinique. • Explications pour remplir correctement la grille d’audit clinique et comment la télécharger et la transmettre à notre organisme. • Téléchargement du dossier d’audit clinique, avec prise de connaissance des objectifs et des critères.
  • Chapitre 2 : Mise en place d’axes d’améliorations( 120 minutes)
    • Repérer, comparer les points forts et faibles de sa pratique et déterminer des axes d’améliorations..
    • Après avoir rempli le tour 1 de l’audit clinique, l’apprenant devra identifier ses points forts et ses points faibles dans sa pratique. Notre application dédiée aux EPP permettra à l’apprenant d’accéder aux résultats collectifs et avoir accès un échange personnalisé avec le ou les intervenants. L’application permet également une série d’échange collectif pour permettre aux apprenants d’apporter leur point de vue sur la situation. Après ses échanges, l’apprenant est invité à définir des axes d’amélioration en prenant pour critères : le point d’amélioration, l’objectif, la stratégie et les moyens pour l’atteindre, la date limite pour l’atteindre, et une partie commentaire.
  • Chapitre 3: Audit clinique (tour 2 (60 minutes)
    • Mesurer l’évolution de sa pratique.
    • Dossier guide Audit clinique : • Explications pour remplir correctement la grille d’audit clinique tour 2 et comment la télécharger et transmettre le dossier Audit à notre organisme.
  • CHAPITRE 4: Sondage maintien des pratiques (15 minutes)
    • Maintenir une bonne pratique sur le long terme.
    • Mise en place d’un accompagnement au bout de 2-3 mois après la fin de la session par l’envoi d’un mail pour mesurer où en est l’apprenant sur ses axes d’améliorations.
    • Résumé: Ce programme de DPC est composé d’une évaluation des pratiques professionnelles utilisant la méthode HAS de l’audit clinique. Ce programme débute par le premier tour d’audit et est suivi par un feedback et un temps d’analyse individuel et collectif permettant à l’apprenant de fixer un plan d’action. A l’issue de ce plan d’action choisi, l’apprenant aura 30 jours pour mettre en place le plan d’action et aura lieu ensuite le second tour d’audit.
Équipe pédagogique

Yvan JOLY, Président Jean-Marc AYDIN, Conseil scientifique, formateur, concepteur, médecin Hadi L'ETANG, Conseil scientifique, concepteur, kinésithérapeute Alicia PETIT, Conseil scientifique, formatrice, conceptrice, pharmacien Anne GENTET,Conseil scientifique, formatrice, conceptrice, pharmacien Nathalie PETOELLO ,Infirmière,formatrice .

Suivi de l'exécution et évaluation des résultats
  • Accès à un extranet de formation avec le programme et la séquence E-Learning
  • Outils de relevé des connexions pour s'assurer de la bonne suivi de la totalité de la formation
  • Le support présente des illustrations (images, vidéos, etc) permettant une meilleure visualisation
  • Formulaires d'évaluation de la formation
  • Certificat de réalisation de l’action de formation
Ressources techniques et pédagogiques
  • Question à choix multiples - Question Vrai/faux - Classer dans l’ordre - Glisser-déposer - Texte libre (question ouverte)
  • TCS - Grille d’évaluation Likert + grille axe d’amélioration + forum. Tour 1 : Remplissage des Grilles de Likert pour chaque Mini Vignette
  • Formation cognitive – PPT, vidéo. Méthodes pédagogiques affirmative et active.
  • Evaluation par QCM
  • Analyse individuelle des écarts par apprenant. • Analyse collective des résultats et feedback sur forum de discussion. • Observation sur l’avancement des axes d’améliorations choisis • Mise en place d’un accompagnement au bout de mois après la fin de la session par l’envoi d’un mail pour mesurer où en est l’apprenant sur ses axes d’améliorations
  • Accès à un espace spécifique pour poser des questions au format